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What can I do for you Sir?

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AuteurMessage
Bay E. Gomez
Bay E. Gomez
c'est moi, tu me connais déjà ?
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∞ Avatar : Lucy Hale
∞ Ici depuis le : 22/08/2015
MessageSujet: What can I do for you Sir? What can I do for you Sir? EmptyDim 23 Aoû - 22:44



Une autre journée de stage
Bay & Suraj


Mon père voulait que je garde toutes options ouvertes. Bien sûr il aimerait que sa fille unique *plus si unique que ça* reprennent les affaires familiale. Il y a 22 ans, il ouvrait une extension de la compagnie que ses parents avaient en France. Il me trouvait bien trop rationnelle et il voulait être certain que je puisse m’ouvrir aux sentiments. Alors il m’avait demandé de trouver un stage d’été, mais bien certainement un stage qui n’aurait aucun lien avec l’anthropologie. Alors quand j’avais rencontré cet homme d’affaire qui m’avait si gentiment prêté son parapluie pour ne pas que je sois mouillée, j’avais pris la chance de lui parler de mes recherches. Il fallait que je prenne l’opportunité qui s’offrait à moi. J’avais donc pris ce stage et j’avais commencé depuis quelques semaines. Mon père voulant rencontrer l’homme qui m’avait fait ce cadeau, je l’avais apporté. Dans la voiture, j’avais mis de la musique latine. Il était impressionné que je continue d’aimer cela depuis toute cette histoire d’échange de bébé. D’ailleurs Suraj était en partie la personne qui m’avait fait réussir. Montrer ce que l’on ressent peut être gagnant. Mon père était mon père quoi que le sang puisse en dire, il m’avait élevé et il avait changé mes couches. Mais je voulais connaitre mon autre famille et je crois que ça l’embête un peu. Quoi qu’il en soit la musique latine jouait et j’avais un petit sourire sur les lèvres. Mon père avait eu ce qu’il voulait en fin de compte. Rendu à l’endroit où je travaille, je me dirigeai vers le bureau de mon charmant patron.

«Monsieur Kapoor, voici Alejandro Gomez, mon père. Vous savez, l’autre homme d’affaire dans ma vie. Je vous laisse discuter entre gentleman»

J’étais partie me mettre à l’écart pour les laisser parler en homme et aborder mon sujet. Mon père voudrait surement parler du comment je me débrouillais. J’avais bien fait attention pour ne pas parler avec lui du fait que je pouvais parfois être trop franche… mais je commençais, alors on ne pouvait pas me blâmer. Voyant mon père sortir après quelques minutes, je m’approchai et lui donnai un bisou sur la joue. Je lui dis au revoir et allai en direction du bureau de M. Kapoor.


«Je peux vous demander de quoi vous avez parlé? Non oubliez, j’ai terminé de lire le document qu’il y a avait sur mon bureau et j’ai terminé d’agrafer tous ces papiers pour la présentation. Il y aurait autre chose que vous aimeriez que je fasse pour vous?»

Au moins, pendant que j’étais au bureau à travailler, je ne pensais pas à mon autre famille. Je pouvais me concentrer sur toute autre chose. Mais une question me brûlait les lèvres et je me permis de lui poser.

«Je peux vous poser une question?» […]«Comment saviez-vous que montrer tout ce que cette histoire d’échange me faisait vivre ferait pencher les jury en ma faveur? Je croyais que parler des faits, des choses que l’on peut expliquer suffirait amplement…»

©TENNESSEE.
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Suraj Kapoor
Suraj Kapoor
c'est moi, tu me connais déjà ?
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∞ Dans la vie mon occupation est : Hôtellerie de luxe
∞ Côté coeur, je suis : Marié avec ma femme... son chat et mon poisson rouge.
MessageSujet: Re: What can I do for you Sir? What can I do for you Sir? EmptyJeu 10 Sep - 18:52


Aux États-Unis, une journée était égale à une autre. Rien à voir avec certains pays d'Europe de l'Ouest ou même encore l'Inde. Suraj l'avait bien remarqué depuis qu'il habitait dans les Hamptons et travaillait à New York. Il allait s'en dire qu'avec lui les habitudes avaient la vie dur. Combien de fois n'avait-il pas eu envie de bousculer les convenances en changeant de trajet cinq fois par semaine lorsqu'il prenait sa voiture ? Il ne prenait jamais le même café et encore moins à la même heure. L'indien se faisait un plaisir de jouer avec le hasard d'une envie plutôt que l'habitude paresseuse. S'il ne travaillait pas pour l'hôtellerie de luxe, on aurait pu croire assez facilement que c'était un agent fédéral.

Ce jour là, comme tant d'autres dans l'année, Suraj était à son bureau, regardant les mails qu'il avait reçu d'Imran pour le tenir au courant de ce qui se passait en Inde. Imperturbable, il lisait les quelques lignes qui l'intéressaient. Jusqu'à ce qu'il entende sa jeune stagiaire qui venait d'arriver. Sitôt, il leva la tête pour voir ce qu'il en était. Un homme accompagnait la jeune femme et il s'agissait du père de cette derrière. L'indien se leva aussitôt pour saluer l'homme, lui serrant la main comme le faisait les occidentaux. L'homme d'affaire avait toujours trouvé ça assez bestial mais du temps ou les européens vivaient dans des châteaux et se battaient à l'épée, se serrer la main était gage de paix. Voilà le genre d'anecdote qu'il aimait sortir.

- Mr Gomez, ravis de vous rencontrer, je vous en prie asseyez vous, dit avec politesse en lui indiquant la chaise qui faisait face à son bureau.

Les deux hommes prirent place chacun à leur tour, ne se laissant que quelques secondes pour discuter avec que Baye avait déjà mis les voiles pour les laisser tranquille. Les questions étaient assez habituelles, encore. En quoi consistait le travail de Suraj, son intégration dans le pays, son mariage avec une américaine, etc. Bref, un homme qui ne voulait que le bien pour sa fille et qui s'assurait qu'elle était tombée chez un bon travailleur. Il fallait s'en dire que le domaine du luxe avait tendance à peser dans la balance car n'y rentrait pas qui voulait. Surtout lorsqu'Alejandro compris qu'il était issu d'un des plus grosses fortune d'Inde et plus encore de Bangalore. La conversation se détendit largement.

- Et donc comme ça vous habitez dans les Hamptons ? C'est très beau là-bas n'est-ce pas ? disait-il.
- Oui, ma femme s'y plaît beaucoup, surtout quand vient la belle saison, elle aime peindre sur la plage, répondit Suraj avec l'esquisse d'un sourire heureux aux coins des lèvres.
- Bon je ne vais pas vous déranger plus longtemps, je suis ravis d'avoir fait votre connaissance et j'espère que ma fille travaillera bien avec vous.
- Mais je vous remercie d'être passé, dit-il en se levant pour serrer à nouveau la main de Mr Gomez. Je vous raccompagne à la porte.

Sitôt il contourna le bureau pour se porter à la hauteur de l'homme. Il ouvrit la porte du bureau pour le laisser sortir. Après ça il laissa la porte ouverte pour retourner derrière son bureau et répondre au mail de son frère. Baye ne tarda pas à s'engouffrer par l'ouverture pour venir le voir. Suraj était déjà entrain de pianoté sur les touches de son clavier lorsqu'elle se mit à lui parler. Un sourire amusé se dessina à nouveau sur les lèvres de l'indien. Il allait s'en dire que la jeune femme et son pragmatisme l'avait toujours doucement amusé sans pourtant avoir l'envie de se moquer d'elle. En tout cas elle avait toujours été assez bavarde.

- Non rien pour le moment, je t’appellerais tout à l'heure si jamais j'ai besoin de toi, répondit-il alors qu'il venait de cliquer sur Envoyer.

Baye restait dans son bureau alors qu'il s'était mis à lire un autre mail un peu moins important. Il sentait le regard de la jeune femme sur lui. Il allait s'en dire qu'elle avait sûrement autre chose à lui dire mais qu'elle résistait à l'envie de le faire. Or s'il y avait bien une chose que nous homme avait compris depuis le temps, c'était qu'elle était bien incapable de toujours tout garder pour elle. On soit ce n'était pas trop dérangeant, du moment qu'elle ne se mettait pas à critiquer ouvertement un client pour d'obscures raisons. Les mots venaient de franchir les lèvres de la demoiselle qui enchaînait déjà les phrases. Suraj leva les yeux pour la regarder, lâchant la souris sans fils pour lui accorder toute son attention.

- Parce que les faits ne sont qu'une suite logique qui n'implique pas de sentiments, dit-il après un temps de réflexion. La chose étant que nous sommes tous humains et que nous avons des ressentis par rapport à une situation et à des faits. Et il y a l'empathie, ce qui nous permet de comprendre les sentiments et les émotions des autres. Généralement ces deux la permet de toucher un jury. Un jury étant composé de personnes comme toi et moi avec des émotions, des sentiments, ces gens là sont à même de se mettre à ta place et comprendre à quel point cette histoire ta touché. Tu comprends ce que je veux dire ?
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