I don't need your help... Again.

Luka & Arian

Depuis qu’Arian s’était barrée de chez elle, la jeune femme ne vivait plus que de drogues, de deal et d’autres activités aussi illégales. C’est vrai qu’à première vue on ne dirait pas, jolie brune aux yeux bleus, si ces habits ne la trahissait pas, on aurait facilement pût croire que cette dernière appartenait à une bonne famille des Hamptons, et pourtant … La jeune femme était une bohémienne, ne restant jamais trop longtemps dans le même endroit. Kleptomane, trouble-fête, son seul atout était son physique, son joli sourire pouvait convaincre n’importe quelle personne de sceller son âme au diable.
Cela faisait deux jours que la jeune brune n’était pas sortie de son miteux studio des Hampton après un brève passage –encore une fois- au poste de police, d’ailleurs à force de se faire embarquer, la jeune femme commençait limite à devenir une habituée des lieux, mais jugeant que ses infractions étaient toujours mineurs, la jeune femme se faisait relâcher aussitôt, pour le plus grand plaisir d’un des policier là-bas.
Ce soir-là, la jeune Parks daigna enfin sortir de sa caverne. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle s’ennuyait affreusement et qu’il fallait impérativement remédier à cela. C’est pour ça qu’après un brève passage sous la douche et s’être rapidement changée, la jeune brune sortit de « chez elle » en embarquant tout de même quatre bombes graffitis de différentes couleurs. Il était près de minuit ce soir-là et tout les magasins étaient donc fermés, Arian eut  la brillante idée de redécorer certains rideaux et enseignes des boutiques de la ville, c’est ce qui l’occupera cette nuit. N’habitant pas trop loin du centre où se regroupait tout les magasins de riches, la jeune brunette en choisit un au hasard avant de sortir son matériel et de commencer à dessiner n’importe quoi et comment sur le rideau.

« Pauvre rideau, tu es tout gris, mais ne t’inquiète pas on va remédier à ça. »

Elle dessina d’abord des têtes de mort, des os, des cercueils avant de passer au magasin suivant et opter cette fois-ci pour des dessins plus « soft. » Elle gribouilla alors des papillons, des fleurs et de l’herbe. Et avant qu’elle ne puisse passer à une autre boutique, la sirène d’une voiture de police lui indiqua qu’elle avait de la compagnie. Levant les yeux au ciel, la jeune femme avait une petite idée sur l’identité du trouble-fête avant même de l’avoir vu, et une fois que la voiture s’arrêta à son niveau et que le flic sortit de la bagnole ses doutes se confirmèrent.

« Officier Stark, c’est toujours un plaisir de vous voir. » Lâcha-t-elle sarcastiquement, un petit sourire au coin. Toutefois, la jeune femme avait conscience que cette fois-ci elle était dans un beau pétrin et qu’elle était prête à décamper si le policier sort les menottes.