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cecy r. henstridge

VING-CINQ ANS

NEW YORK

FILLE À PAPA

CÉLIBATAIRE

AISÉE

■ i made it in my mind because, i blame it on my a.d.d baby.
Ce soir, je devais aller à une de ces soirées que l'on qualifierait de banales pour les Hamptons. Celle-ci se déroulait dans une villa plus que somptueuse, avec une liste d'invités triés sur le volet. J'avais tout à fait l'habitude de ce genre de fête. Pour dire vrai, j'avais même une réputation de fêtarde invétérée. Disons que ce style de vie était mon cadeau pour être la fille d'une ancienne mannequin de renom et d'un champion de polo. D'ailleurs, j'avais bien l'intention de profiter cette "chance" que j'avais ce soir. C'est donc après avoir passé la sécurité que deux de mes amies et moi-même nous étions rendues à l'intérieur de la villa. À ma non surprise, l'ambiance était au rendez-vous. La musique battait son plein, l'alcool coulait à flot, et les drogues se passaient de mains en mains. J'attrapais rapidement une coupe de champagne et commençais à boire. Mes deux amies firent de même. « Bon... Vous êtes prêtes à rendre cette fête un peu plus intéressante pour nous? » demandais-je aux filles en sortant un petit pochon de cocaïne de mon soutien-gorge. Ella et Annie se regardèrent, un grand sourire au bout des lèvres. « On va se mettre trop mal ma poule! » s'exclama Annie à la vue du petit paquet. En vérité, consommer de la drogue était une habitude pour moi. Certains me qualifiaient de junkie, d'autres tentaient de m'analyser en se disant que c'était une réaction logique au décès de ma mère il y a dix ans, mais je n'en n'avais strictement rien à foutre. Les gens pouvaient juger. Ma vie et mon corps m'appartenaient et j'en faisais ce que bon me semblait. (...)
Suite à plusieurs rails de coke, quelques joints et un nombre incalculable de cocktails et de coupes de champagne, j'étais sur la piste de danse avec un garçon. En vérité, j'étais totalement ivre... Ou défoncée, je n'en savais rien. J'étais à peine consciente des mouvements que je faisais en dansant et la réalité paraissait floue dans mon esprit. J'étais prise d'une étrange béatitude, comme à chaque fois que je me retrouvais dans cet état. C'était sans doute ce qui me poussait à consommer autant. « Ça te dit de continuer cette petite fête en haut, rien que tous les deux? » murmura le jeune homme à mon oreille de manière à ce que je l'entende. J'approchais mon visage dangereusement du sien, hochant la tête. J'étais loin d'être en état de dire non, et puis, ce n'était pas comme si ce genre de situation n'était pas habituelle pour moi. Ce dernier attrapa donc ma main pour m'emmener jusqu'aux escaliers où il commença à m'embrasser. Il m'embarqua ensuite dans une des chambres. Je sortis de nouveau mon petit sachet de cocaïne pendant qu'il commença à se déshabiller. « Attends. » dis-je avant de sniffer un dernier rail. Peut-être celui de trop. Ce n'est qu'après avoir quelque peu repris mes esprits que je me tournais enfin face à lui. Je laissais délicatement tomber ma robe le long de mon corps et commençais à avancer vers le jeune homme. Soudain, une sensation très désagréable me prit d'un coup. Ma vision se brouilla d'avantage, mes jambes étaient de plus en plus lourdes, je ne tenais plus. Malgré ma semi-inconscience, je sentis mon corps tombé à terre. « Ma jolie! Il t'arrive qu... » entendis-je à peine. Puis, mes membres se mirent à convulser, mon rythme cardiaque s'accéléra, et ce fût le noir total.

■ clean but unclear, is the dirt that you're made, you're made of.
J'étais là, assise en rond avec de totales inconnus qui se livraient sur leurs expériences, leurs sentiments. La cure, quelle merde, je vous le dis! Mon père payait des sommes astronomiques pour m'envoyer ici et ils nous demandaient de faire le ménage. Soit disant pour nous familiariser avec "l'effort". Les gens comme moi ont toujours tout eu et selon eux, il fallait que l'on se force à faire des choses qui nous sont inhabituelles pour pouvoir vivre en société, vous le croyez ça? Bref, la séance de partage de groupe continuait, à mon plus grand désespoir. C'était au tour d'un jeune homme qui était soit disant accro au sexe ainsi qu'aux drogues comme le speed; Christopher apparemment. Bien entendu, il avait tout du fils à papa qui a déraillé. Tout comme moi, il était un parfait cliché de la jeunesse dorée New Yorkaise. « Hey, moi c'est Chris. » démarra t-il. « Salut Chris. » se mirent tous les gens à dire en même temps. Je levais les yeux au ciel. « Comme beaucoup le savent, je suis un sexe-addict ainsi qu'un drogue-addict. Très jeune, j'ai eu accès à beaucoup de choses facilement grâce à l'argent de mes parents et je suis vite tomber dans les drogues. Mon argent m'a également beaucoup servi à mettre des filles dans mon lit. Au début, je ne faisais ça que le weekend, puis après c'est devenu plus régulier. Jusqu'à ce que j'en arrive à un point où je le faisais plusieurs fois par jours avec plusieurs filles différentes. » confia le garçon en baissant les yeux. « Putain de cliché! » m'exclamais-je dans ma barbe. Cependant, il semblait m'avoir entendu. Il regarda vers moi, mais ne dit rien. (...)
« Tu penses sérieusement que ton air désinvolte et ton incapacité à dévoiler tes sentiments ne te rendent pas cliché princesse des Hamptons? » entendis-je dans mon dos alors que j'observais la vue depuis la terrasse du centre de cure. Je me retournais, et aperçu Christopher, le mec de la séance. « Bien sûr que non, mais moi au moins, j'ai le mérite de ne pas pleurnicher devant les autres. » Le jeune homme se mit à sourire. Je le regardais avec un air d'incompréhension. « Si seulement j'avais pu passer chez moi pour récupérer ma beuh! » m'exclamais-je sur un ton de désespoir. Je ne pouvais le nier, les drogues me manquaient. « C'est peut-être ton jour de chance. » lança Chris en sortant un petit pochon tout vert de son caleçon. « Et bien, pas si motivé à guérir que ça finalement. » dis-je en souriant. « La beuh ne compte pas. » se contenta t-il de répondre avant de rouler prudemment pour que personne ne nous voit. Il m'emmena ensuite derrière un buisson et commença à tirer sur son joint. « Tu sais, tu devrais voir cette période comme une opportunité de remettre de l'ordre dans ta vie. Tu m'as pas l'air d'une fille conne, tu dois te douter de la chance que tu as. Beaucoup vivent avec bien moins d'avantages que toi. » déblatéra le garçon en me passant le pétard. Comme si je n'avais pas entendu ça des milliers de fois. « Je sais. Mais si on réfléchit il y a toujours pire, alors si on ne fait que d'y penser on ne vit plus. » rétorquais-je en tirant à mon tour. « Parce que tu as eu l'impression de vivre jusqu'ici? » Je le regardais, la fumée sortant de ma bouche, ne sachant que répondre.

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Big trop bon choix d'avatar. ◦ classic, expensive, you don't get to touch. 1746151974

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Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche :).
Pis Amber est un excellent choix, elle est tellement magnifique **

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Bienvenue. Superbe choix d'avatar, Amber c'est une bombe ! ◦ classic, expensive, you don't get to touch. 3920960430

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Merci beaucoup les chatons.
Je vous retourne les compliments pour les choix d'avatars.

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Bienvenue sur ce forum, bonne chance pour la fin de ta fiche I love you

AMBER, quelle pure merveille b*rdel ! Très bon choix d'avatar (:

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Et que dire de sexy Brody!
Merci en tout cas. (:

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Cecy R. Henstridge

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