Une histoire n'est jamais facile à raconter. On oublie des événements, on modifie parfois certaines choses qui pour nous se sont réellement passées comme on le pense sans oublier qu'on passe notre temps à éviter de parler des événements qui nous font le plus souffrir. Pourquoi ? Bonne question ! Je crois que la réponse la plus populaire est qu'on veut éviter d'attirer l'attention sur nous, d'éviter les " oh mais pourquoi ? qu'est-ce qu'il s'est passé ? Oh ma pauvre, je suis là pour toi si tu as besoin..." alors qu'on sait tous que peu de personnes le pensent réellement, que plus tard ces même personnes t'auront oublié ou elles finiront par aller en parler à d'autres qui déformeront la vérité juste pour avoir quelque chose à dire. J'avoue que c'est un bon moyen pour "exister" et se rendre plus ou moins intéressant mais, est-ce que ça en vaut la peine ? Est-ce que parler de travers des malheurs des autres faits de nous quelqu'un d'important ? Est-ce que notre vie sociale décollera d'un coup ? Sans doute mais pour un certain temps à moins d'en faire un gagne-pain et de devenir la pire enflure sur cette terre tout en sachant encore se regarder dans une glace. Vous vous dites que j'ai dû vivre quelques choses d'horrible qui fait maintenant de moi la personne que je suis. Vous avez bien raison mais, le malheur ne vient jamais seul puis comme on dit, il y a toujours quelqu'un dans le monde qui est en train de vivre pire que nous mais, est-ce que c'est censé nous consoler ? En voilà une bonne question qui restera pourtant sans réponse valable. Commençons par le début. J'ai vu le jour dans la sublime ville des Hamptons un beau matin du mois de février plus précisément. J'ai une soeur jumelle qui est plus vieille que moi de deux petites minutes mais c'est quand même deux minutes qui font d'elle la chef comme elle aime le dire. Nos parents étaient le couple par excellence, ceux qui font rêver les autres et j'en étais plus que fière. J'avais une enfance de rêve, une mère adorable, un père présent malgré son travail et une soeur chiante mais, que j'aimais plus que tout jusqu'à ce fameux matin du vingt-cinq avril où tout mon monde c'est écrouler.
Ce matin-là, ma mère devait venir nous prendre après notre cours de danse pour nous emmener à l'anniversaire d'une amie de classe. Elle était malade mais, elle voulait nous faire plaisir malgré tout...une heure, deux heures plus tard elle n'était toujours pas là ce qui a commencé par inquiéter notre professeur de danse. Elle a donc appelé mon père. Je me souviendrais toute ma vie du regard de mademoiselle Emma, du regard qu'elle a posé sur nous. J'ignore pourquoi mais, ma seule réaction à ce moment-là c'est d'avoir pris ma soeur par la main et de lui avoir murmuré que tout irait bien. La mort de ma mère a été très dure pour ma soeur, pour mon père mais pour moi c'est tout mon monde qui s'écroulait. Ma soeur a toujours été plus proche de notre père quant à moi, je pouvais passer des heures à parler de tout et de rien avec ma mère, elle était mon pilier et d'un simple claquement de doigts elle est partie. Au début, j'ai pris ça pour un abandon, je lui en ai beaucoup voulu. Évidemment, je n'avais que huit ans mais, j'avais cette sensation de vide qui me rongeait de l'intérieur.
Sous les conseils de mes grands-parents, mon père m'a fait suivre une thérapie ce qui m'a beaucoup aider c'est ainsi que j'ai commencé à prendre un rôle qui n'était pas forcément le mien mais c'était tout simplement normal pour moi. J'ai donc appris à cuisiner, je m'occupais de ma soeur, mon père, la maison tout naturellement puis deux rencontres ont changé ma vie. Je devais avoir dix ans quand j'ai rencontré ma maitresse d'école. Elle était douce, elle sentait la fraise comme ma mère et puis, je sais pas elle avait quelque chose de spéciale. J'ai tout de suite accroché avec elle et elle est devenue importante pour moi. Je me confiais à elle comme je le faisais avec ma mère et elle m'a aidé à me retrouver petit à petit. Le temps a passé mais malgré tout on a toujours gardé le contact encore maintenant alors que je vais avoir trente ans. Je sais que ça a l'air stupide mais, je la vois comme une mère de substitution malgré que mon père ce soit remarier. C'est d'ailleurs à ce moment-là que cette mystérieuse seconde personne est entrée dans ma vie. Thomas.
Alors lui, il a été mon coup de foudre dès l'instant où je l'ai vu alors que je n'avais que quinze ans mais, ma soeur était elle aussi amoureuse de lui. Je me suis donc effacée même si au fond j'espérais qu'ils ne sortent pas ensemble. Je voulais malgré tout qu'il me remarque alors on est devenu ami même si pour me préserver je lui faisais parfois vivre un enfer en le taquinant, le frappant "sans le faire exprès" en sport ou dans la vie quotidienne. Parfois, on avait des moments très ambigus mais, il stoppait tout à chaque fois comme si il me disait " tu y as cru hein . Bah non ma grande pas maintenant " et c'est à ce moment-là que je voulais encore plus le frapper. En y repensant, je me trouve vraiment idiote, j'aurais dû l'embrasser sans lui demander son avis, lui dire ce que je pensais, ce que je ressentais mais, j'avais peur qu'il me repousse alors je préférais être son amie que rien du tout. C'est comme ça que je l'ai vu tomber amoureux d'une de mes amies proches. J'étais jalouse, affreusement jalouse mais, je l'ai jamais montré même si ma soeur s'en doutait. Cette situation a continué tout le long du lycée, je restais dans l'ombre sans rien dire et puis, je me suis décidée à avancer. C'est donc ce que j'ai fait. Je me suis dirigée vers l'enseignement tout naturellement.
Je voulais enseigner, c'était une évidence pour moi. Je voulais rendre ce qu'on m'a donné et puis voir ces petits bouts apprendre, voir leurs yeux émerveiller quand ils réussissent un exercice ou quand ils arrivent le matin avec un dessin, une fleur, une pomme avec ce petit air adorable c'est la plus belle des récompenses pour moi alors c'est la voie que j'ai suivie tout naturellement. J'ai donc ma propre classe, une classe qui me remplit de bonheur chaque jour mais cette année c'est différent. Je me souviendrais toujours du premier jour où elle a passé la porte. Sans même entendre son nom de famille, je savais que cette petite princesse était la fille de Thomas. Elle a comme lui ce regard espiègle, ce sourire malicieux puis, elle ressemble trait pour trait à sa mère. Au fil du temps, on est devenue très proche toute les deux. Je sais ce qu'elle peut ressentir, on a ce lien fort, un lien que je ne peux expliquer. Je n'ai pas revu Thomas depuis des années et je dois avouer que j'ai un peu peur de le revoir. Eh oui, malgré tout ce temps, je suis toujours amoureuse de lui mais, je sais que rien ne se passera entre nous. J'aime trop mon métier pour prendre le risque de le perdre.
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Sujet: Re: Love me like you do... Mer 15 Juil - 13:23
Bienvenue parmi nous ! Bon courage pour ta fiche. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésites pas.
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Sujet: Re: Love me like you do... Mer 15 Juil - 14:16
Merci beaucoup Thaïs, j'y manquerais pas
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Sujet: Re: Love me like you do... Mer 15 Juil - 17:52
Bienvenue et bon courage pour ta fiche :)
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Sujet: Re: Love me like you do... Mer 15 Juil - 18:20
Bienvenue parmi nous Magnifique choix d'avatar ! Pas de soucis pour l'age vu que notre écart est de 4 ans Bon courage pour ta fiche ! Oublies pas d'envoyer ton secret au blackmailer afin que tu sois validée par la suite !
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Sujet: Re: Love me like you do... Mer 15 Juil - 20:43
Merci beaucoup à tous Behati est trop canon J'ai envoyé le mp tout à l'heure j'ai oublié de le mettre dans la présentation
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Sujet: Re: Love me like you do... Mer 15 Juil - 23:04
bienvenue sur le forum, j'adore la personnalité de ton personne, complexe mais elle est lucide des ces problèmes! reserve moi un lien, car c'est totalement le genre de personne que colleen peut adorée.
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Sujet: Re: Love me like you do... Mer 15 Juil - 23:06
Merci beaucoup Colleen Je te réserve un lien avec plaisir
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Sujet: Re: Love me like you do... Jeu 16 Juil - 9:15
Ayiana C. Lannister
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Sujet: Re: Love me like you do... Jeu 16 Juil - 9:33
« BIENVENUE SUR MY BED OF LIES. »
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