Holland Taylor Winchester ¤ Tick tock, goes te clock...

**∞ Ici depuis le** : 20/08/2015

Holland T. Winchester

21 ans

Londres

Etudiante en art dramatique

Célibataire

I don't care

J'ai encore du mal à comprendre. A réaliser. Parce que ça paraît simplement insensé. Même si l'évidence était là, même si je l'avais vu de mes propres yeux, je n'y croyais toujours pas. Elle était en pleine forme, et rien ne semblait présager que ça allait s'arrêter là. Qu'elle allait m'abandonner. Qu'elle allait tout simplement partir. Mais là, assise sur le tapis de sa chambre, ma tête blonde enfouit dans mes bras recouvert de noir, je ne peux que penser. Penser qu'elle a disparu trop tôt de ma vie, que je suis trop jeune. Et que tout ça est bien trop étrange, bien trop irréel pour être aussi simple. Je suis certaine qu'elle n'est pas morte d'une overdose, parce que je suis absolument certaine d'être la personne qui la connaissait le mieux. Mieux que son agent, que son manager, que ses parents ou même mieux que sa sœur. J'étais sa fille chérie. Et jamais ma mère n'avait touché à ce genre de choses, malgré les rumeurs lancées par les tabloïds. Quelqu'un avait tué ma mère. Ce ne pouvait être que ça.

Relevant la tête, je laisse mon regard bleuâtre se promener sur les nombreux éléments de la pièce. Et je m'arrête sur la large commande qui me fait face. Seul élément coloré de la pièce, elle me faisait peur, quand je n'étais qu'une enfant. Elle me paraissait trop grande et imposante, je croyais qu'elle allait me manger. Et, au fil du temps, j'avais appris à l'aimer. C'était très certainement l'objet préféré de ma mère, cette commode. Seul meuble qui lui appartenait avant sa célébrité. Elle n'y rangeait que ce qui avait de l'importance à ses yeux. Ainsi, sur le dessus trônent fièrement de nombreuses photos de moi. L'une me représente évidemment le jour de ma naissance, dans un hôpital de Londres, une autre à mon retour de l'internat, peu de temps avant mes dix ans. Je portais encore l'uniforme bleu et blanc, le même, de mes six ans à mes dix-huit ans. Quelle joie ça avait été pour moi de ne plus subir le port de ce costume.

Ensuite, je remarque, dans un cadre immaculé, l'affiche du seul film dans lequel j'avais jamais joué, une comédie familial. Bien sûr, j'étais consciente de n'avoir eu le rôle que grâce à ma mère, et peut-être en partie à l'aide de mon jolie minois. J'avais tout de même été très heureuse de partager ces instants avec elle. En faisant glisser mes doigts le long d'un cadre contenant une photo de nous deux pendant un noël à Londres, les souvenirs de toutes les fois où l'on m'avait demandé : "qu'est-ce que ça fait d'être la fille de Hillary Winchester ?" me revinrent en mémoire. Je ne savais jamais quoi répondre, elle n'était que ma mère, même si je voyais plus souvent mes professeurs à l'internat. Dès qu'une nouvelle rumeur à son sujet voyait le jour, je pouvais être certaine de devoir me coltiner des troupeaux de journalistes pendant des jours, qui n'auraient de cesse de me questionner sur des sujets tels que la prétendue dépendance à la drogue de ma mère, ses liaisons avec tel ou tel personne célèbre. Oui, elle n'était peut-être pas parfaite, elle accumulait les relations sans lendemain et avait eu une période de rébellion où elle ne faisait que choquer (époque révolue, heureusement). Elle s'était pourtant préoccupée davantage de mon confort et de mon avenir que du sien, m'expédiant très tôt dans un des meilleurs internats britanniques pour être certaine que je réussisse, me faisait partager tout ce qui lui tenait à cœur...

Suite à une courte hésitation, je tire délicatement le premier tiroir. Jamais je n'avais osé fouiller dans ses affaires auparavant. Le souffle coupé, j'attrape délicatement le seul objet s'y trouvant : une petite boîte en bois. En l'ouvrant avec lenteur, je distingue peu à peu les contours si particuliers de mes premiers chaussons de danse classique. Un sourire émue ne résiste pas à l'envie de venir se poser sur mon visage. L'art... Je l'appréciais tant. Que ce soit la musique, la danse, le chant, la peinture... Le cinéma et le théâtre. Tout cela menait, d'une certaine manière, à l'un de mes passes-temps favoris : la fête. Etrange pour une jeune fille ayant fait son éducation dans une école d'une sévérité absolue et reconnue, c'est certain.

Alors que mon regard survole un autre portrait prit suite à une compétition de gymnastique d'où j'étais sortie gagnante, j'ajoute mentalement ce sport à la liste de mes passes-temps favoris. Me faisant revenir au sujet de la fête. C'était un amour que je tenais de ma mère, également très fêtarde. Certainement pas de mon père, qui bien qu'ayant tenté d'executer au mieux la tâche de parent, n'avait pas été le modèle rêvé.

Dans le tiroir suivant, je remarque immédiatement quelques croquis, posés sur de vieilles lettres que je n'ose pas lire. Ces dessins, effectués d'une main de maître par un des nombreux petits-amis de ma mère, représentaient notre résidence en banlieue de Londres, l'appartement de New York et la villa où je me trouve désormais, dans les Hamptons. Ces trois lieux où j'avais vécu et vivais encore, sont d'une telle importance pour moi que je suis certaine de ne jamais être capable de m'en séparer. Mon année se déroule toujours de la même manière, depuis que j'ai terminé mes études à l'orphelinat, abandonnée Oxford et lancée dans mes études d'art dramatique pour tenter de suivre un parcours quasiment identique à celui de ma mère : de mai à août, les Hamptons; de septembre à décembre, Londres; et enfin, de décembre à avril à New York. Le déroulement de mes études restant assez... particulier.

Soudain timide, essuyant discrètement, bien que je sois seule, les larmes qui trempent mes joues, je tends ma main gantée vers la poignée d'un autre tiroir, le seul possédant une serrure. Avec la clé sur la serrure... Je sais, ça paraît idiot, mais elle avait assez confiance en moi pour savoir que je n'essaierai pas de savoir ce qui s'y trouvait. Mais aujourd'hui, elle n'est plus là. Et j'estime être assez mature, du haut de mes vingt-et-une années, pour pouvoir découvrir ce qui s'y cache. En songeant à mon âge, je songe également au sien. Elle était encore jeune. Trop pour mourir. Ce qui confirmait, à mes yeux, que ce n'était en rien un accident. Pourquoi n'est-ce pas comme dans les films, pourquoi n'y-a-t-il pas un seul flic ayant une petite intuition lui murmurant que c'est plus qu'une overdose classique. C'est le côté négatif de l'imagination : donner de faux espoirs. Je veux connaître la vérité. Ce qui s'est véritablement passé cette soirée-là. Presque avec violence, je tire sur la poignée et le compartiment s'ouvre, après que j'eu pensé à tourner la clé dans la serrure. Sortant délicatement l'objet, un étrange sourit nait sur mon visage, contraste frappant avec ma peau encore humide de pleurs. J'ai enfin trouvé quelque chose.

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Si je ne me trompe pas c'est Elle Fanning Holland Taylor Winchester ¤ Tick tock, goes te clock... 3471351407

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Très bon choix d'avatar Holland Taylor Winchester ¤ Tick tock, goes te clock... 3471351407

(Avant elle était prise par moi mais j'ai changé de personnage)

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Bienvenue parmi nous hésites pas si tu as besoin de quelque chose & bon courage pour faire ta fiche !

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J'espère que tu te sentiras comme à la maison sur MBOL !
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J'aime ton choix de prénom (en même temps c'est celui de ma belle Roden. :p)

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Merci pour votre accueil, vous êtes vraiment trop cool !
Et oui, c'est bien Elle Fanning ^^

Invité c'est moi, tu me connais déjà ?

bienvenue =)

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Bienvenu sur le forum et bon courage pour ta fiche Holland Taylor Winchester ¤ Tick tock, goes te clock... 848239610

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Bienvenue avec la belle Elle. Bon courage pour ta fiche.

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Merciiiiiii à vous tous, vous êtes des p'tits grominets trop gentils Holland Taylor Winchester ¤ Tick tock, goes te clock... 379883701

Ma fiche est enfin finie, plus qu'à attendre Holland Taylor Winchester ¤ Tick tock, goes te clock... 1787903716

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